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La notion même d’efficacité est au coeur de l’apprentissage organique et de la méthode Feldenkrais. Elle est inscrite dans les lois du vivant.
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Quelle émotion intense je vis lorsque le ou la diagnostiquée existe enfin comme un être humain à part entière avec un prénom. Lorsque l’étiquette-diagnostic et tous les stéréotypes enfermants et sclérosants disparaissent.
Quelle émotion intense je vis lorsqu’une possibilité d’action remplace le néant, le désorganisé, le flou. Lorsque l’apprentissage se crée, lorsqu’il apparaît, lorsqu’il est acquis.
Je partage ici mon expérience professionnelle auprès d’un public présentant des troubles légers ou graves, autistes, femme ayant subi des violences, post-accident, etc.
J’accompagne les personnes à devenir, redevenir des êtres dansants.
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Bougez-vous naturellement ?
A question simple, réponse pas toujours aisée !
Même en bonne santé, notre corps nous joue des tours.
Toute douleur, inconfort, limite d’apprentissage, ou fonction déficiente est signe que le corps, donc le système nerveux, est désorganisé.
La vision dominante du mouvement est réductrice :
L’apprentissage du mouvement est majoritairement considéré d’un point de vue biomécanique et segmentaire. Le manque de souplesse, les gestes perdus ou désorganisés sont ré-entraînés par une mobilisation musculaire répétitive, une manipulation (passivité) ou par l’imitation d’un modèle. Les conséquences sont une désorganisation du système nerveux :
• La perte progressive de sa mobilité au fil des ans.
• En rééducation, bien des suivis sont inefficaces, trop long et non durables.
• Les dysfonctionnements s’installent dans un cercle vicieux.
• Le geste esthétique n’est pas juste.
Donner toute sa valeur à notre 6ème sens, le sens du mouvement :
Pour réorganiser son système nerveux, il est crucial de passer par l’apprentissage organique et de s’adresser, en mouvement, à la plasticité neuronale. Il ne s’agit pas de « travailler sur le corps », mais de mettre en jeu l’action, l’intention et le désir d’agir dans son environnement, en affinant son sens kinesthésique. Nous avons la capacité d’améliorer continuellement comment nous bougeons, nous sentons, nous nous émouvons, et ainsi, comment nous pensons.
Ainsi, la conscience de soi par le mouvement permet de conserver ou retrouver comment bouger naturellement tout au long de la vie.
La personne est accompagnée dans un processus d’apprentissage systémique : prise de conscience du lien entre la problématique et ses habitudes d’action, intégration de nouvelles options d’action.
En expérimentant la pratique de Mara Vinadia basée sur les idées de Feldenkrais, chaque personne peut dépasser ses manières habituelles d’agir, et être acteur de sa santé.
La méthode Feldenkrais est un apprentissage de la conscience de soi par le mouvement pour améliorer la qualité et l’efficacité du geste, et élargir le répertoire des possibilités d’action. Elle s’appuie sur la richesse de la proprioception, du corps sensible dans l’environnement, et de toutes les dimensions de la personne.
La fluidité est la clef de votre santé et de votre expressivité :
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Résultat :
En Janvier 2010, Caroline marche en déambulateur. Les deux talons sont au sol, les genoux pratiquement alignés et se déroulant parfaitement.
Le diagnostic médical :
Leucomalacie péri-ventriculaire bilatérale en lien avec un placenta praevia. Naissance prématurée à 31 semaines en Janvier 2007.
Sur le plan neurologique, atteinte sévère à type de tétraparésie spastique avec une hypertonie segmentaire des membres inférieurs et un angle des adducteurs qui ne dépasse guère 30°. Position assise impossible, retournement par hasard plus que initié véritablement par l’enfant. La préhension ne se fait qu’au contact.
Les parents font le choix, en juillet 2008, de sortir du cadre classique de rééducation. Ils optent pour un suivi en Feldenkrais, avec une aide significative de l’ostéopathie crânienne en été 2008. Une pédiatre et un ophtalmologiste sont les référents médicaux.
Résumé des observations cliniques :
Les séances sont d’une durée de 1h15 à 2h. 3 semaines de séances alternent avec environ 3 semaines de pauses intégratives. La fréquence est bi-hebdomadaire. A chaque séance, pauses, temps d’observation et mise en mots avec la famille permettent une attention soutenue et constructive.
Caroline apprend de manière significative sur les plans fonctionnels, expressifs et cognitifs. Les petites victoires d’action de quelques millimètres deviennent de grandes victoires. Elle éprouve enfin la fierté de réussir liée au sentiment de satisfaction de sentir ses mouvements naîtrent et grandir progressivement. Caroline tolère de plus en plus la frustration, prend confiance, devient plus autonome.
En Janvier 2010, Caroline marche en déambulateur. Les deux talons sont au sol, les genoux pratiquement alignés et se déroulant parfaitement.
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Le diagnostic médical :
Nora tombe tous les trois pas, de tout son poids comme une quille raide et lourde. En déséquilibre permanent, elle se cogne sans cesse partout. Le diagnostic médical ne décèle aucun trouble : « Tout va s’arranger naturellement en grandissant. »
Résultat :
En 10 séances d’1h, soit 10h sur 2 mois 1/2, Nora ne tombe plus.
Résumé des observations cliniques :
La clef de la problématique :
Nora fait inconsciemment comme maman. Elle immobilise le haut de son corps (suites d’un accident qu’a eu sa mère il y a longtemps). Maman et Nora ont pu communiquer et différencier la situation : chacune son histoire. Le problème de Nora ne se serait pas résolu de lui-même. Il aurait péjoré lentement et sûrement. Le schéma de l’équilibration et de la marche était trop désorganisé.
En 10 séances d’1h, soit 10h sur 2 mois 1/2, Nora ne tombe plus.
Elle rattrape les mois d’apprentissage restés en limitation. Au lieu de se sentir tomber à chaque pas, d’être frustrée dans ses limitations, elle contacte, goûte et profite pleinement de la joie intense que représente la découverte du monde dans le plaisir de bouger librement.
« Je suis maman, la maman de Nora, ma fille. Je sentais le déséquilibre, mais je n’avais pas la clef. Et puis vous avez su mettre un espace entre elle et moi, un regard différent. J’ai observé ses hésitations, je l’ai vue investie, motivée, impliquée, si concernée. J’ai compris le LIEN, son dos imitant le mien, j’ai mis des mots sur mon histoire. Elle a écouté, concentrée et grave. Elle a dit : « je t’aime. » Elle a compris que son dos n’était pas le mien, elle a dansé de plus en plus, tourné comme une belle robe. Depuis ce jour, elle marche et ne veut plus s’arrêter de marcher. »
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Diagnostic :
Paraplégie survenue en une journée à l’âge de 6 ans ½, en Juin 2004, à la suite d’un hématome intra-médullaire au niveau des vertèbres dorsales T5 à T11, en lien avec la maladie de Rendu Osler.
Les médecins affirment : Théo ne marchera plus jamais.
Théo est suivi médicalement pour les contrôles neurologiques et organiques.
Corps médical incrédule : L’IRM de Juillet 2005 compare la moelle épinière, une année après l’accident. En 27 séances, soit 40 h, l’hématome est résorbé à 80%. L’endroit de l’hématome apparaît en blanc à l’IRM, la preuve que les connexions neuronales cerveau/moelle passent bien à nouveau.
« C’est étonnant. C’est impossible. C’est un miracle. », disent les médecins. Le neuro-chirurgien de Théo, avec les vidéos des progrès à l’appui : « Avec ce qu’il a eu, il ne devrait pas pouvoir faire toutes ces actions. »
Résumé des observations cliniques :
Les séances sont d’une durée de 1h30. La fréquence est bi-hebdomadaire les deux premiers mois, puis hebdomadaire, enfin une alternance de cycle de séances et de pauses intégratives.
Anecdote du printemps 2006 :
La psychologue scolaire se scandalise que Théo ne soit pas suivi en psychologie depuis le début de sa paraplégie.
« La méthode Feldenkrais est inutile. Elle demande aux parents de l’arrêter immédiatement. Théo doit apprendre à gérer ses émotions ». Mara pense tout haut : « Inutile ? une méthode qui accompagne l’enfant à mettre des mots sur cet accident, à ne plus avoir de scoliose, à quitter son fauteuil roulant pour marcher en déambulateur, à retrouver la motivation de vivre. »
Juillet 2007. Théo marche en attelles articulées.
Il se lève de lui-même, le plus souvent, de son fauteuil au déambulateur. Les reins fonctionnent très bien, à la surprise du médecin. Décembre 2008. Théo a 11 ans. Il commence à marcher en face à face avec un de ses parents, en appui réciproque sur les bras. Il avance ou recule. Il a ses attelles articulées.
Novembre 2005, une année après le début des séances.
« Tout commence le 26 juin 2004. Théo se paralyse en quelques heures. La moelle épinière a saigné, provoquant la perte de la marche. Nous sommes alors plongé dans l’inconnu total. Il subira une intervention. Il restera 3 semaines à l’hôpital avant d’être transféré dans un Centre de Rééducation Fonctionnel, situé à 100 Km de chez nous.
Théo ne rentrera que les fins de semaine. Il restera dans ce centre 5 mois et 4 jours. Ce fut pour nous et Théo un véritable enfer. Nous pensions allait avoir la meilleure prise en charge possible sur le point de la rééducation fonctionnelle. Cela n’a pas été le cas. Déjà, lors de notre premier entretien : « Il faut attendre 4 mois, si rien ne bouge d’ici là, on sera fixé sur l’avenir de Théo. »
Passé 4 mois, la rééducation a été mis de côté, ils se sont axés sur la réadaptation et sont entrés dans une phase de sur-médicamentation : à la fin de son séjour, il prenait 16 médicaments par jour. Théo régressait à vue d’œil. Dans ses attelles, dans les barres parallèles, il ne parvenait plus à se tenir droit. Son dos était bloqué en position assise, et il a développé une scoliose. La décision a été de bloquer Théo dans un corset. Un corset pour finir de le bloquer, pour lui enlever le peu de mobilité qui lui restait !
Contre, nous étions contre ! A cette époque, nous cherchions une solution pour l’enlever de ce centre et le rapprocher de chez nous. Pour Théo, c’était devenu impossible, et, pour toute la famille extrêmement difficile. Le rapport avec le corps médical était difficile, nous n’étions pas entendu, on nous enlevait le droit de prendre des décisions. Nous avons finalement trouvé un autre centre près de chez nous. Ils nous laissaient partir à condition que le corset soit fait. On a accepté sachant que Théo ne le mettrait jamais.
Théo était en détresse. Vers qui nous tourner pour aider Théo ?
C’est juste à ce moment qu’une personne de notre entourage nous recommanda Mara Vinadia. Elle y emmenait son fils en consultation. Une fois sur place, le 3 novembre 2004, nous découvrons une jeune femme adorable, passionnée par son travail auquel elle consacre beaucoup de temps, et qui aime les enfants.
Dès la première séance avec Théo, on a su que l’on pourrait revenir, le courant est passé entre eux et c’était un critère important pour la réussite du projet. C’est inespéré pour nous, c’est une très grande chance que nous avons là. Sur la méthode, nous ne savions rien. Avec beaucoup de patience, elle nous expliqua son travail. Nous pouvions aussi assister aux séances, et ça pour nous, ce fût une nouveauté. Jusqu’alors au centre, il nous a toujours été refusé d’assister aux séances de rééducation de Théo. On le perturbait. Avec Mara, nous étions content, de voir, de comprendre et d’apprendre.
Quand nous avons commencé chez elle, Théo n’arrivait plus à faire grand chose. Il avait peur du moindre mouvement qu’il essayait de faire, il avait perdu tous ses repères. Elle a tout de suite vu qu’il était bloqué entièrement. C’était devenu un enfant triste, malheureux, qui avait peur de bouger et de tomber. Il dormait toujours du même côté sur son épaule droite, qui, à force, lui faisait très mal. Il avait perdu comment faire tous ses mouvements. Quand tout va bien, c’est si simple, tellement simple que l’on ne s’en rend même pas compte. Pour Théo, tout mouvement était devenu tellement compliqué !
Mara les lui a réappris aussi rapidement qu’il les avait oubliés. Depuis, il va mieux, il a beaucoup progressé! Il a retrouvé toute la mobilité de son dos, les torsions, l’équilibre, sa colonne est bien souple, sa scoliose n’est pas fixée, le bassin fonctionne. Il marche à quatre pattes. Dans ses attelles, c’est devenu plus facile, tellement plus facile qu’il se déplace maintenant avec un déambulateur. Il roule, il a retrouvé ses repères dans l’espace. Il n’a plus peur de tomber quand il entreprend quelque chose. Il est plus confiant, plus souriant. Il a retrouvé sa joie de vivre. Il bouge, bouge tellement qu’on se demande comment il fait ! Il n’arrête jamais, il veut y arriver.
Pour parler du travail de Mara, elle est à l’affût du moindre petit mouvement susceptible d’en déclencher un autre. Elle est d’une précision remarquable, si tel ou tel mouvement n’est pas fait comme elle le souhaite ou si Théo a bougé, elle arrête tout, le replace ou lui explique à nouveau ce qu’elle veut. Elle voit tout de suite si c’est bon ou pas. La plupart du temps, il faut qu’elle nous explique ce qu’elle fait, car c’est tellement fin qu’on ne voit rien. Elle travaille un mouvement et hop, une demi-heure après, elle voit la différence sur Théo, c’est plus clair, les informations passent mieux.
Mara nous a redonné confiance, lui a redonné confiance !
Cela fait maintenant un an que Théo pratique la méthode et c’est toujours avec autant de plaisir que nous nous rendons les mercredis chez Mara. Théo l’aime beaucoup, elle sait vraiment y faire avec lui, elle le fait rire, elle s’amuse … Pour lui c’est important. Entre le premier IRM et le second, il y a eu une évolution positive. Le neurochirurgien m’a clairement dit que c’était un miracle, que Théo n’aurait jamais dû évoluer comme il le fait. Ce que je trouve dommage, c’est que vu le changement entre les deux IRM, les médecins devraient chercher à savoir, à comprendre ce qui a été fait.
Pour nous, c’est certain, on en est intimement convaincu, c’est grâce à la Méthode Feldenkrais et à Mara Vinadia que Théo évolue dans le bon sens. Nous continuerons autant de temps qu’il en sera nécessaire. Nous lui serons éternellement reconnaissant de tous les efforts qu’elle a fournit pour améliorer la qualité de vie de notre petit garçon. Mara Vinadia fait partie de notre vie et de celle de Théo. »
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Le diagnostic médical :
Troubles du comportement, encoprésie majeure, retard de parole et de langage type dysphasie.
Résultat :
D’une boule autiste, Simon commence à devenir un garçon attentif, curieux et rieur.
Résumé des observations cliniques
D’une boule autiste, Simon commence à devenir un garçon attentif, curieux et rieur.
Les autres professionnels tels logopédiste et soutien scolaire peuvent alors exercer pleinement leur métier pour des progrès significatifs au lieu d’être face à des plateaux d’apprentissage.
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Le diagnostic médical :
Scoliose congénitale avec vertèbres cervico-dorsales soudées. Aucune malformation dans le cerveau, ni dans la moelle épinière.
Résultat :
En 22 séances de 1 h, fréquence bi-hebdomadaire, soit en 22 h sur 10 mois, Aïdan devient mobile, la scoliose est arrêtée.
Résumé des observations cliniques :
La clef de la problématique :
Aïdan est à fleur de peau. Douleurs, inconforts et limitations sont ses seules références corporelles. Il manque de confiance en lui. Il a développé l’habitude de jeter les objets. Il évite de se retrouver dans toute situation où le corps se plie et se penche. L’estime de lui est très basse.
En 22 séances de 1 h, fréquence bi-hebdomadaire, soit en 22 h sur 10 mois, Aïdan devient mobile, la scoliose est arrêtée. Il découvre la joie de bouger librement et s’ouvre à un répertoire varié de mouvement. Etre en équilibre et explorer le monde sans entraves sont désormais disponibles :
Bilan pédiatrique à la suite des séances :
Le pédiatre reconnaît des progrès significatifs jamais vus depuis la naissance d’Aïdan. « Ce jeune homme a fait de nombreux progrès moteurs. Il marche, il est bien équilibré, il tient sa tête pratiquement de façon rectiligne. Le dos ne présente pas de déformation, sauf la voussure à la base du cou à droite. Les mobilités sont pour ainsi dire normales avec une rotation limitée à 80° des deux côtés, mais la flexion/extension est bonne et l’inclinaison latérale gauche et droite à environ 40°. Radiologiquement, il n’y a pas de péjoration nette de la déformation. Il n’y a donc aucune mesure thérapeutique à prendre, si ce n’est la poursuite de la surveillance.
« Aidan was first introduced to Mara Vinadia and the Feldenkrais method in the autumn of 1999. We were seeking a treatment for his posture as a result of scoliosis in his neck and chest region. We started in May 2000.
On that first meeting, I was impressed by many observations Mara made regarding how Aidan sat, stood, walked, reached, stepped and turned. I also remember Aidan’s unwillingness to let Mara put her hands around his chest. Over the months of therapy, we have seen Aidan exhibit greater and freer movement of his body. He was never confortable sleeping on his tummy but now he’s able. He could not before roll easily from his back to tummy well past the age of that developmental milestone. He used to keep his left leg bent and his right leg extended when seated but now positions his legs in various ways. He is left-handed, likely due to the scoliosis but several months ago he began to eat with his right or left hand. He used to run with his right arm tucked in like a folded wing.
He now holds both arms out at his side and swings them when he runs. He has grown move confident in his ability to run, jump (landing on 2 feet), climb and there is no doubt that his experience with Mara and the Feldenkrais method has greatly improved his overall mobility, flexibility and balance. »
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Le diagnostic médical :
Retard de développement, troubles envahissants et autisme.
En 10 séances de 1 h, fréquence bi-hebdomadaire, soit 10 heures sur 3 mois ½.
Résultat :
Rebecca devient une petite fille. Elle n’est plus tenue en laisse.
Résumé des observations cliniques :
Au bout de 15 minutes, je saisis. Rebecca apprend et communique par imitations différées, tout en maintenant une distance de 3 mètres, sans jamais me faire face, en étant systématiquement de ¾ par rapport à moi. Branchée sur son regard périphérique, elle reproduit furtivement ou pleinement mes propositions avec un décalage de 6 à 7 séries d’actions. Je crée des séances en respectant la distance qu’elle impose.
Progressivement, Rebecca sort de l’autisme :
La maman, lors du 1er rendez-vous – 1999 :
« Vous êtes la seule professionnelle avec qui elle a accepté de faire une séance depuis les 18 derniers mois. Avec vous, elle est en relation. Acceptez-vous de l’aider ? Les progrès de Rebecca se poursuivront de manière significative. Je la suivrai encore une année, à une fréquence hebdomadaire en incluant des pauses intégratives. Les parents quitteront Genève. Des nouvelles positives continueront à me parvenir. »
« Ce que Rebecca a appris, dans les 4 premiers mois de suivi Feldenkrais :
Des nouvelles de Rebecca, par sa mère, courriel de Février 2008 :
« Bonjour, vous avez suivi ma fille Rebecca. Elle est âgée de 12 ans maintenant. Elle s’est améliorée de manière fantastique pendant vos séances et cela se poursuit. Nous vivons maintenant en Angleterre. Elle continue la méthode Feldenkrais. Elle est tellement différente de la petite fille que vous connaissiez. Elle a appris la lecture et les mathématiques. Elle suit un programme scolaire à la maison avec moi, niveau 7-8 ans. Le travail que vous avez fait a transformé notre vie de famille et ma vie. Encore tous mes vifs remerciements. Il nous arrive parfois de venir à Genève. Nous ne manquerons pas de vous rendre visite. Rebecca dit qu’elle se souvient de vous, et je pense que c’est vrai. »
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Echos d’un stage d’été de création chorégraphique.
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Voyage d’une rive à l’autre : la pédagogie du modèle versus la pédagogie de recherche guidée.
Avec les enfants, le processus est indissociablement artistique et pédagogique, tour à tour confondu et différenciable. Le lien entre la danse et la vie est inévitable, puissant, magnifique, chavirant dans tous les sens du terme … le sens-dessus-dessous de la danse avec les enfants !
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J’ai accompagné les jeunes danseuses de Virevolte, dirigé à Genève par Manon Hotte, au tout début de leur processus de création chorégraphique.
J’entends Manon penser : Mara est comme le jardinier qui a posé une graine en terre au printemps. Elle repassera après l’été, une fois que d’autres auront arrosé, mis de l’engrais, vérifié la lumière et la chaleur, planté là où il le fallait dans le jardin et taillé pour que ça refleurisse !
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« …Mon enfant est une personne, pas un objet diagnostiqué… »; pourraient crier les parents !
Je pense ici à des contextes de suivis neurologiques et traumatiques forts. Les parents ne peuvent pas crier à ce sujet, pas au début. Ils commencent à se questionner des années après ce marathon singulier. Ou bien c’est en arrivant dans nos séances, de bouche à oreille, en débarquant sur une autre planète, que la prise de conscience s’effectue.
J’ai rencontré bien des stéréotypes, toujours en vigueur, dans le domaine de la rééducation. Les enfants sont comme des pièces détachées ! Très souvent, de jeunes bébés et enfants en difficulté sont suivis, chaque semaine, par quatre à huit professionnels différents. Un spécialiste pour la posture, un autre pour le langage, la motricité, les émotions, et d’autres encore. Les parents sont épuisés. Les enfants sont saturés.
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Mara Vinadia, pédagogue du mouvement, praticienne Feldenkrais, crée en 2007 un cours bébé-famille novateur et pionner.
Ce reportage reflète en images quelques éléments de sa synthèse «La danse du développement», danse et Feldenkrais.
Accompagner ce qui est.
Partager à plusieurs familles le trésor d’art et de science que sont les mouvements fondamentaux des espèces et du bébé. Qui accompagne qui ? Qui mène qui ? Etre à l’écoute. Observer sans jugement. La compétence aux parents. Des parents en mouvement.
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Parution : Magazine de l’Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Annecy | France. Applications de la méthode Feldenkrais à l’enseignement de la musique. Professeurs et élèves témoignent, piano, violon, guitare, flûte, clarinette, chant.
« … Je n’en crois pas mes oreilles ! Il faut le vivre pour le croire !
Je dois avouer ma stupéfaction devant les résultats obtenus tant en matière de sonorité, en décontraction et disposition à créer un moment musical de qualité … »
Séminaire de Mara Vinadia, formation continue des professeurs de l’Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Annecy.
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« J’ai rencontré Mara Vinadia en Juillet 2009 lors d’un stage découverte dans son studio. Ma démarche était surtout thérapeutique, les nombreux témoignages de collègues m’ont interpellée : il existait à Genève un endroit où l’on pouvait soulager les musiciens de douleurs liées à leur pratique instrumental et les aider à guérir. L’idée était intéressante.
Je me suis donc rendue à la première séance Feldenkrais.
J’ai connu Mara, sa personnalité singulière, sa trajectoire artistique et son envie d’étudier plus précisément le corps du musicien et son instrument.
Au fil du temps, j’ai découvert un merveilleux et vaste outil pour développer ma musique et mon enseignement. Effectivement, j’avais constaté depuis des années, que l’apprentissage ou l’enseignement d’un instrument de musique pouvait se faire dans la force et dans la gêne pour le corps, même si cela n’est pas notre intention initiale.
Grâce au travail de Mara Vinadia, j’arrive à mieux accepter les contraintes liées à la flûte traversière et à apporter ainsi beaucoup de plaisir. Car j’ai appris que le déploiement de la conscience corporelle se construit depuis le plus jeune âge et que cela évolue petit à petit.
D’un autre côté, sa rencontre m’a permis d’améliorer mes performances : l’ampleur du son, le confort du jeu. Et puis surtout : bouger, imaginer et jouir d’un corps en bonne santé ! »
Depuis 40 ans, excellence en pédagogie du mouvement danse et Feldenkrais,
pratique de pointe auprès des bébés, enfants et leur famille.
A Genève (CH) et en France : en cours
Bougez naturellement, des bébés aux seniors, avec ou sans handicap.
CeMaVi oeuvre dans le domaine de l’apprentissage de la conscience de soi par le mouvement. Dans le champ des pratiques somatiques, CeMaVi propose une synthèse unique de la méthode Feldenkrais et de la danse créative.
Des activités de CeMaVi se déroulent à Genève en Suisse romande. Le centre CeMaVi est en cours d’implantation en Saône et Loire (71), en Bourgogne du Sud, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, en France.