« …Mon enfant est une personne, pas un objet diagnostiqué… »; pourraient crier les parents !
Je pense ici à des contextes de suivis neurologiques et traumatiques forts. Les parents ne peuvent pas crier à ce sujet, pas au début. Ils commencent à se questionner des années après ce marathon singulier. Ou bien c’est en arrivant dans nos séances, de bouche à oreille, en débarquant sur une autre planète, que la prise de conscience s’effectue.
J’ai rencontré bien des stéréotypes, toujours en vigueur, dans le domaine de la rééducation. Les enfants sont comme des pièces détachées ! Très souvent, de jeunes bébés et enfants en difficulté sont suivis, chaque semaine, par quatre à huit professionnels différents. Un spécialiste pour la posture, un autre pour le langage, la motricité, les émotions, et d’autres encore. Les parents sont épuisés. Les enfants sont saturés.
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